Allers – retours Paris-New York – Une éducation politique
Avant d’être l’éditeur américain le plus connu en France pour ses prises de position en faveur de l’édition indépendante et contre les grands groupes, André Schiffrin a suivi un itinéraire mouvementé. Fils de Jacques Schiffrin, fondateur de la Pléiade, il a six ans lorsqu’en 1941 il doit quitter la France pour les Etats-Unis, ses parents, juifs tous les deux, fuyant l’avancée des Allemands. Leur installation à New York s’avérera définitive. Le milieu intellectuel dans lequel il grandit, qui mêle Américains et réfugiés, dont Hannah Arendt, forge son éducation politique. En 1949, ses parents l’envoient seul en France pour un séjour qui lui permettra de rencontrer André Gide, Roger Martin du Gard… Ses années d’étudiant à Yale sont marquées par le climat pesant du maccarthysme et c’est avec incrédulité et bonheur qu’il découvre la liberté de s’instruire à Cambridge. Une excellente préparation au vent de libération des années soixante. Dès lors, il ne cessera ses allers-retours entre Europe et Etats-Unis, puisant dans sa double appartenance l’essence de son indéfectible liberté de penser.
À propos
«La dimension littéraire de ce bildungsroman est évidente et bien plus qu’attachante.» Télérama
«Le livre est rempli de rencontres, d’anecdotes, de réflexions. On n’y est pas entre soi. On y est envahi par la figure de l’Autre.» Le Magazine Littéraire
«Une passionnante aventure transatlantique sous le signe de la liberté» Le Monde
«C’est plein de surprises, d’anecdotes curieuses, de réflexions imaginatives et de remarques percutantes. Ça se lit avec étonnement et beaucoup de plaisir.» Le Canard enchaîné