Où sont passées les échoppes des rues de Shanghai où se pressaient les gourmets? La politique sanitaire du gouvernement les a interdites. Que sont devenues les conversations du soir de la cité de la Poussière Rouge? Les caméras omniprésentes et la surveillance sans faille des comités de quartier les ont fait disparaître. Bientôt des bulldozers raseront définitivement la cité et ses vieilles maisons shikumen. Chen, le légendaire inspecteur, ne trouve un réconfort que dans la littérature et la poésie, ultime bastion du passé où il peut encore se réfugier. Pourtant c’est à ses talents d’enquêteur que le Parti fera appel pour résoudre une série de meurtres qui touche le plus grand hôpital de la ville, déjà sous tension. Le mot d’ordre: maintenir à tout prix la stabilité tout en prônant l’efficacité de la politique zéro Covid. Au même moment à Wuhan, les victimes de cette politique se comptent par centaines et les posts des lanceurs d’alerte sont censurés. À quels morts Chen donnera-t-il la priorité?
À propos
« Un passionnant polar, placé sous le signe d’Orwell et de 1984. » Le Figaro Magazine
« Qiu Xiaolong rappelle son flic poète pour la plus cinglante de ses enquêtes. » Paris Match
« Une plongée spectaculaire dans la société totalitaire régie par Pékin. » Télérama
« Qiu Xiaolong propose un regard lucide sur les contradictions dans lesquelles la Chine se débat. » Le Télégramme
« Le plaisir est contagieux. » Le JDD
« Qiu Xiaolong a un talent fou. Il utilise avec brio, en toile de fond de ses intrigues, les nombreuses failles du régime communiste chinois. » La Croix
« C’est peut-être l’une des meilleures enquêtes de l’inspecteur Chen Cao » France Info
« Le livre est passionnant pour ce qu’il raconte de la dureté de la période. » L’Express
« Le polar coup de poing de Qiu Xialong. » Les Echos
« Cette plongée dans cette Chine orwellienne est glaçante. » Point de Vue
«Qiu Xiaolong nous plonge dans l’enfer de la politique anticovid du gouvernement chinois, où restrictions et méfiance à l’égard d’autrui sont de mises.» Librairie Le Comptoir des lettres, Paris