Femme de chambre dans un hôtel, Lynn y satisfait sa manie obsessionnelle du nettoyage. Même les affaires personnelles des clients font l’objet d’une inspection approfondie et indiscrète. Un soir, dans la chambre 303, la jeune fille enfile par-dessus son tablier le pyjama du client, et lorsque ce dernier tourne la clé dans la serrure, il ne lui reste qu’à se glisser sous le lit. La nuit qu’elle y passe constitue un pas de plus dans l’intrusion amorcée. Un pas qui va la mener très loin…
Femme de chambre brosse le portrait d’une femme lentement dévorée par l’obsession des autres, une femme qui cherche à savoir comment ils réussissent là où elle échoue: vivre. Markus Orths entraîne insensiblement son lecteur dans l’univers psychologique de Lynn, l’absurde devient normalité, et la perversité de l’héroïne s’impose à l’esprit du lecteur avec une simplicité enfantine.
À propos
«Femme de chambre ou le roman fiévreux, sensuel, fulgurant de la rage de vivre.» Télérama
«Dans un style distant et simple, il nous parle d’un entêtement à vivre, fût-ce à travers la vie des autres.» Libération
«Markus Orths, comme sa femme de chambre, est un écorché vif, un candide dans la fosse aux lions qui nous sert de société. […] Ecrire, chercher la "vérité", être au plus près de l’humanité, de toutes ces Lynn en perdition imposent le recueillement et l’effort.» Télérama
«Une façon inattendue de parler de notre “ultra moderne solitude".» Biba