«C’était une petite fourmi. Petite mais énergique, elle avait surgi d’un pli du drap, à la cambrure de la cuisse de ma femme Rachel…»
Un couple dans un appartement au sommet d’un immeuble. Mais le couple est désuni et l’appartement trop petit. Rachel ne peut supporter la réalité. Tout l’éloigne d’un quotidien salissant, son corps est enveloppé dans des linges blancs. Et Yaacov son mari ne peut l’approcher tant elle craint les souillures de son corps d’homme. C’est une petite fourmi qui déterminera le changement d’attitude du couple, qui s’unira contre l’invasion des insectes, tout en faisant découvrir à Rachel la jouissance…
À propos
«Fourmis est avant tout un roman baroque et angoissant.» Télérama
«Plus surréaliste qu’allégorique, mystérieux et évidemment inquiétant.» Libération
«Fourmis n’a rien à voir avec une oeuvre allégorique. La transformation que fait subir Orpaz à la réalité est bien plus subtile. Au premier abord, cette armée de fourmis organisée en une machine de mort implacable nous fait penser au totalitarisme nazi. Mais les choses s’affinent très vite. La figure de Rachel donne au récit toute sa dimension métaphysique et énigmatique… Qui est en effet cette vierge perverse qui se refuse aux caresses de son mari, se nourrit de miel… fascinée par l’œuvre destructrice et meurtrière des fourmis?» Rosie Pinhas-Delpuech
«Baroque, érotique, Kafkaïen.» Jean-Luc Douin
«Les désaccords et corps à corps d’un couple, la poursuite éperdue du bonheur, par la voix retrouvée d’un grand auteur israélien. Un magnifique huis clos.» Pierre Hild