Né autour de 1395-1400 au nord de Florence, Guido di Piero travaille comme peintre dans la ville même à partir de 1417. A l’âge relativement avancé de vingt-cinq ans, il prend l’habit de dominicain et le nom de Fra Giovanni da Fiesole. Après sa mort il sera surnommé Fra Giovanni Angelico, à cause de l’aura de sainteté qui se dégage de son œuvre et de sa vie. Influencé par Starnina et par Masolino, il est aussi sensible aux nouveaux modes d’expression de Masaccio, mais préfère les visages suaves à ceux empreints de réalisme du jeune peintre florentin, car pour lui un abîme infranchissable sépare le ciel de la terre. Cependant, Fra Angelico n’est pas un artiste conservateur et il apportera une contribution fondamentale et novatrice à la création du retable de la Renaissance. Pour Cosme de Médicis il peint les fresques du couvent de San Marco à Florence, dont John Spike nous donne ici une nouvelle et passionnante lecture, révélant le secret programme iconographique.
Fra Angelico travaille également pour le pape Nicolas V à Rome, et c’est dans cette ville qu’il meurt en 1455.
Première monographie soulignant les rapports de Fra Angelico avec l’humanisme florentin, cet ouvrage rassemble — comme tous les livres de cette collection — un essai, une analyse largement illustrée, un catalogue complet des œuvres, une bibliographie chronologique et des index. Toutes les peintures récemment restaurées ont été rephotographiées.
À propos
«Non seulement l’ouvrage est magnifiquement illustré, mais le texte est clair et érudit.» Télérama