Enfant, le narrateur de ce roman l’a été trop brièvement. Dès l’âge de sept ans, il se pense «invisible». Invisible pour ses parents occupés par leurs conflits personnels. Invisible pour ceux qui le croisent dans la rue et ne voient que sa couleur de peau. Et invisible pour l’État italien, car il lui est impossible d’obtenir la nationalité de ce pays dans lequel il est né de parents étrangers. Quelle est alors son identité puisqu’il ne connaît pas l’Angola, terre de ses ancêtres? Replié sur lui-même, Zéro –c’est ainsi qu’on le surnomme– encaisse les coups durs à chaque étape de sa vie: à sept ans, la séparation de ses parents. À huit ans l’arrivée d’un Blanc raciste auprès de sa mère. Parti vivre à neuf ans chez son père, il découvre le rap et l’amitié avec des garçons de son âge, tous enfants d’immigrés, des amis qui deviendront «son pays, sa maison, sa famille». Sur le toit du centre commercial, ils auront le sentiment euphorique d’être sur le toit du monde et se soutiendront sans mollir pour se faire une place dans la société et ne plus être invisibles.
À propos
«On le lit d’une traite.» Le Monde Afrique
«Un texte nécessaire et troublant.» Madame Figaro
«À la fois tendre et violent, désespérément optimiste.» Ouest France
«Un roman poignant mais sans concession.» Le Journal du Dimanche
«Un héros attachant.» L’Alsace
«Remarquablement écrit, avec une justesse de ton, à l’efficacité redoutable et une lucidité féroce.» Des Polars et des Notes
«Même si les personnages du roman sont fictifs, ils brillent de leur vérité.» Italie à Paris
«On le lit d’un seul souffle.» Page des libraires, librairie Terre des livres à Lyon
«Une belle voix mélancolique.» Librairie La vie devant soi, Nantes
«Antonio n’écrit pas un roman à thèse sur le racisme, il raconte seulement une histoire, mais dedans il y a tout.» La Repubblica