Villa del Carmen. Il y a ceux qui partent, et ceux qui restent. Ceux qui envoient des lettres de Buenos Aires, et ceux qui les reçoivent, dans cette province du nord de l’Argentine. Marita attend les lettres de Matilde. L’une de celles-ci aiderait peut-être le dénommé Ferroni à mettre la main sur l’amoureux de Matilde, un prétendu subversif en cavale. Mais l’obtenir de cette «fille de pierre» n’est pas chose facile. Alors il faut questionner les vieilles de ce stupide lieu perdu, parcourir les ruelles poussiéreuses, se nourrir d’empanadas. Attendre, attendre et encore attendre. Et l’attente, on le sait, est mauvaise conseillère.
À propos
«Un roman limpide et effilé comme une aiguille de cristal: il se plante dans votre cœur, saisissant et hypnotisant.» Rosa Montero
«L’épopée d’un héroïsme singulier, intime, qui de manière lumineuse devient universelle.» Alberto Manguel
«Une écriture électrique qui crisse de sensualité, de douleurs domptées, de voluptés murmurées.» Télérama
«Des personnages d’une grande justesse et une écriture très charnelle.» Le Monde
«Cette ancienne professeur de lettres s’impose d’emblée comme un auteur majeur de la littérature contemporaine.» Figaro Magazine
«Un chemin labyrinthique dans les tréfonds de l’âme humaine.» Le Soir
«Envoûtant récit à deux voix (…) on pense à Lumière d’août de Faulkner.» La Vie
«Voilà un très grand livre, maîtrisé, dans la grande veine de la littérature sud-américaine. A couper le souffle jusqu’au final, ou la tension atteint des sommets. A lire de toute urgence.» Le Cadran lunaire, Mâcon
«Dans l’Argentine des Généraux, un policier se rend dans un village perdu, à la recherche d’indices pour retrouver un dissident, l’amant de Matilda aujourd’hui disparue à Buenos Aires. Chaleur accablante, temps délité, impossible interrogatoire, force des personnages, accroissement d’une tension sourde….jusqu’à manquer d’air. Un premier roman remarquable à ne pas rater.» Catherine Oliva, Fnac La Défense