Tous les jours, dos appuyé au mur, le père de Galo écoute les chansons de Carlos Gardel en fumant sa cigarette sous les yeux de son fils. Quand il l’abandonne pour partir avec sa maîtresse, en 1938, il scelle à jamais son destin. Galo décide de ne plus quitter leur maison de la mystérieuse calle Ámsterdam à Mexico, une rue au tracé elliptique où l’on revient toujours à son point de départ… Dès lors, depuis sa chaise, il observe. Il observe ces hommes et ces femmes qui louent à sa mère les deux chambres vacantes. Juifs allemands, républicains espagnols, révolutionnaires argentins, poètes, coiffeurs ou danseurs, exilés volontaires ou forcés, tous, chargés de leur passé, se raconteront à Galo.
Ce roman singulier et captivant parcourt un demi-siècle d’Histoire et décortique l’âme humaine avec une lumineuse acuité.
À propos
«Une épopée immobile et humaniste vertigineuse.» Le Matricule des anges (lire la suite)
«Il signe avec ce bijou métaphysique un premier roman réjouissant.» Lire (lire la suite)
«À l’instar du personnage, ce roman est profondément attachant et dégage une belle réflexion sur la temporalité, sur les tourbillonnements du monde et des hommes.» Page des libraires (lire la suite)
«Sergio Schmucler enlumine cinquante ans de l’histoire du Mexique (et du monde) à travers les yeux et les pensées de Galo.» L’Alsace (lire la suite)
«Sergio Schmucler réussit ce paradoxe d’écrire un livre sur l’exil à travers quelqu’un qui décide de ne jamais partir de chez lui.» La Voz
«Il fait revivre par petites touches délicates et colorées un demi-siècle d’histoire universelle.» Simple things (lire la suite)