Si Victor Zolotarev adopte un pingouin au zoo de Kiev en faillite, c’est pour couler avec lui des jours paisibles. Mais nourrir deux personnes n’est pas une mince affaire pour un écrivain, dans un pays déboulonné. Heureusement la providence — sous les traits d’un affable rédacteur en chef — apporte une solution étrange et alléchante: rédiger pour un grand quotidien des notices nécrologiques de personnalités encore en vie. Boulot tranquille et lucratif, jusqu’au jour où sa prose se met à avoir des effets inattendus… Un tableau impitoyable de l’ex-Union soviétique.
À propos
«Impossible (et peu souhaitable, la lecture en est si savoureuse !) de résumer les mille et une aventures que partagent un homme naïf et un pingouin mélancolique.» Télérama
«Andreï Kourkov nous livre un vrai roman comique, qui décrit la corruption en Ukraine. Les personnages sont placés dans des situations déprimantes mais le livre ne l’est pas, car Kourkov crée un décalage où l’absurde devient normal et le sordide comique. Polyglotte et scénariste de cinéma, il a fait un Pingouin triste à rire.» Le Monde
«Andreï Kourkov profite du chaos actuel pour réussir un quasi polar socio-politique, dont la première qualité demeure un humour saugrenu.» Elle
«Andreï Kourkov montre-t-il avec brio comment seuls gouvernent, dans l’ex empire soviétique, les ministères de la peur et de la déraison.» Le Nouvel Observateur