Les bons sentiments
Les gyrophares illuminent les visages des badauds, des journalistes et des secouristes dans le froid d’une nuit de Noël. Au milieu de l’agitation, la commandante Maurane Le Queuvre doit garder le cap. Depuis des heures, elle négocie au téléphone avec Julien. Il est juste là, de l’autre côté de la rue, dans les locaux de l’Association pour laquelle il travaille. Avec un fusil à la main et trois collègues en otages. La policière s’efforce de le faire parler, de gagner du terrain sans le brusquer. Au fil de leur dialogue, elle se prend d’affection pour ce jeune homme désespéré qui pensait avoir trouvé sa place au service des plus démunis. Il suffit de peu de choses, finalement, pour qu’une vie déraille. Quelques rancœurs, des désaccords, une querelle autour de la machine à café, et parfois même, des bons sentiments.
Un premier roman qui explore en finesse les mécanismes du burn-out en milieu associatif et rend hommage à celles et ceux qui consacrent leur vie aux autres malgré l’épuisement.