Au pays de l’absurde, il est du dernier chic qu’un pingouin assiste aux enterrements. Victor, de retour chez lui, ne saurait s’étonner de rien, surtout après un séjour en Antarctique… Acteur d’aventures tragi-comiques pas aussi invraisemblables qu’elles ne le paraissent, il traverse, un peu hébété, une société complètement déboussolée qu’il observe de son nouveau job de conseiller en communication d’un futur député, sans pour autant oublier son pingouin préféré. Un jour à Kiev, le lendemain à Moscou, le jour suivant en Tchétchénie… Bon voyage, Victor!
À propos
«Mêlant absurde et bouffonnerie, ce roman ressemble à un requiem parodique, dans le sillage des comédies gogoliennes.» Lire
«Les pingouins n’ont jamais froid est un roman initiatique qui, sous couvert de quête absurde — d’aucuns cherchent leur chat et Victor son pingouin —, nous fait traverser des mondes tout proches qu’on préfère ignorer. Corruption politique, prostitution, fausses bonnes actions, vrais meurtres et morts bidons : tout est là dans ces pages qui se lisent comme on vit, vite, à la limite du rire et de l’angoisse, du froid et du chaud.» Télérama
«Sous la fable poivrée d’un humour cynique, Andreï Kourkov peint sans indulgence le portrait de la Russie de Boris Elstine. Un pays déboussolé où règnent la corruption, les petites et grandes combines.» Le Maine libre