Les nouvelles réunies dans ce recueil sont très diverses. Quelques-unes se réfèrent à la vie quotidienne dans les camps de concentration. Pour Primo Levi, le camp n’est qu’un miroir du monde, et, là comme ailleurs, l’homme, qu’il soit détenu ou tortionnaire, révèle ses différentes facettes. Et d’une expérience qui aurait pu n’être que destructrice, l’auteur tire une leçon de tolérance et d’humour. Dans les autres nouvelles, les sources d’inspiration sont variées, mais Primo Levi pose toujours un regard tendre et interrogateur sur les hommes et l’univers qui les entoure.
À propos
«Les deux recueils Histoires naturelles et Vice de forme en annonçaient deux autres d’une aussi grande importance, Lilith et Le Fabricant de miroirs, ce qui confirmait l’intuition de l’auteur : il ne s’agissait nullement d’un à-côté, d’un divertissement compensatoire, d’une fantaisie. Ou alors, d’une fantaisie au sens le plus fondamental du terme, mettant en jeu le travail de l’imagination.» Le Monde