N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures
Autour du feu, les hommes du clan ont le regard sombre en ce printemps 1940. Un décret interdit la libre circulation des nomades et les roulottes sont à l’arrêt. En temps de guerre, les Manouches sont considérés comme dangereux. D’ailleurs, la Kommandantur d’Angoulême va bientôt exiger que tous ceux de Charente soient rassemblés dans le camp des Alliers. Alba y entre avec les siens dans l’insouciance de l’enfance. À quatorze ans, elle est loin d’imaginer qu’elle passera là six longues années, rythmées par l’appel du matin, la soupe bleue à force d’être claire, le retour des hommes après leur journée de travail… C’est dans ce temps suspendu, loin des forêts et des chevaux, qu’elle deviendra femme au milieu de la folie des hommes.
N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, dit le proverbe: on n’entre pas impunément chez les Tsiganes, ni dans leur présent ni dans leur mémoire… Mais c’est d’un pas léger que Paola Pigani y pénètre. Et d’une voix libre et juste, elle fait revivre leur parole, leur douleur et leur fierté.
À propos
Prix Voix des lecteurs en Poitou-Charentes
Prix Rosine Perrier
Prix Cinélect Dorothée Théron
Prix Lettres Frontières
Prix Poulet-Malassis
Prix RomanGier
Prix des Lecteurs d’Horte et Tardoire
«Un roman superbe, qui laisse le sentiment qu’une dette – à l’enfance, aux Tsiganes, aux malheurs enfouis – a pu être en partie payée.» Le Monde des livres (lire la suite)
«Un tel roman-tableau vient à une heure où peut-être il fera oeuvre utile.» Le Canard Enchainé (lire la suite)
«A la fois politique et poétique.» La Charente Libre (lire la suite)
«L’époque est complexe et Paola Pigani s’abstient de tout jugement facile. Elle lutte simplement contre l’oubli.» Le Matricule des anges (lire la suite)
«Avec pudeur, comme pour respecter le proverbe dont elle a fait le titre du livre, Paola Pigani a quitté ses chaussures pour nous faire pénétrer à pas discrets dans la mémoire des manouches.» Culturebox
«Un regard tendre sur un peuple pointé du doigt.» Ouest France (lire la suite)
«Un livre précieux d’une grand humanité.» La Croix (lire la suite)
«Elle éclaire de sa plume précise et colorée une culture fascinante. Et maltraitée.» Sud-Ouest (lire la suite)
«Ce roman éclaire un pan de l’histoire trop souvent tu.» Axelle
«C’est à tout petits pas que Paola Pigani entre dans l’âme tsigane, pour raconter avec des mots aux senteurs de feu de bois, de soupe claire, de douleur et de silence, un épisode presque secret de leur histoire, de notre Histoire.» Le Dauphiné Libéré
«Un livre écorché duquel on sort blessé, ou au moins conscient de cette souffrance trop mal connue.» Le Soir de Bruxelles
«Un beau récit poignant, inspiré de faits méconnus, où la souffrance n’étouffe pas la part du rêve.» Télé Z
«Une langue gorgée de sensations et d’images.» Rue 89 Lyon
«Il y a dans ce livre une pudeur rare, une délicatesse et une fragilité de ton, presque une timidité auxquelles on ne peut qu’être infiniment sensible.» Etudes (lire la suite)
«Un beau roman qui parle de la fierté d’un peuple, de sa dignité et de sa douleur forgée par tant de répressions et d’injustices au fil des siècles.» Le Patriote résistant (lire la suite)
«Ce magnifique premier roman est plus qu’un hommage aux Tsiganes, c’est un grand livre sur la liberté, la jeunesse et l’amour.» Le Cadran lunaire, Mâcon, Page des libraires (lire la suite)
«Un livre précieux d’une grande humanité.» La Procure, Paris
«Paola Pigani nous fait découvrir un peuple fort à qui on a coupé les ailes.» Vivement Dimanche, Lyon
«Une belle réussite, touchant cette part sauvage et ivre de liberté qui veille en chacun de nous.» Gibert Joseph, Vaulx-en-Velin
«Un regard unique et passionnant sur la communauté manouche perdue dans la tourmente de l’Histoire, porté par l’écriture sobre et délicate de Paola Pigani.» Librairie Doucet, Le Mans
«Merci à Paola Pigani de révéler par sa plume expressive et ô combien salutaire le drame silencieux qu’ont connu des milliers de Tsiganes.» Librairie Kléber, Strasbourg
«Le proverbe tsigane qui donne son titre à ce très beau roman, souligne la pudeur et la tendresse que Paola Pigani porte sur la communauté des Gens du voyage.» Librairie Calligrammes, La Rochelle
«Une évocation loin des clichés de cette vie contraignante que va subir le peuple du voyage et de la liberté pendant six années.» Au temps retrouvé, Villard de Lans