Le génocide arménien a un siècle. Une page noire de l’histoire turque, toujours controversée, toujours taboue; un drame qui hante les esprits et les cœurs de génération en génération. Pinar Selek interroge son rapport à cet épisode et à la communauté victime. Au fil des souvenirs et des rencontres, elle raconte ce que signifie se construire en récitant des slogans qui proclament la supériorité nationale, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant Istanbul où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni.
Au-delà de la question arménienne, ce témoignage sensible, engagé, parfois autocritique, dénonce les impasses de la violence et sonde les mutations de l’engagement collectif.
À propos
«Pinar Selek témoigne ici de façon crue, nue, sans pathos, ni grandiloquence, de sa prise de conscience d’un drame qu’elle a appris à faire sien.» Le Monde
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«Un petit livre mais un grand texte.» Mediapart (lire la suite)
«Un pamphlet aux accents intimistes.» L’Express (lire la suite)
«Elle raconte par petites touches et toujours sur le mode émotif, sa découverte progressive des Arméniens de Turquie.» France Arménie (lire la suite)
«Elle a écrit son livre comme on paie une dette. Avec l’espoir qu’il contribuera à ouvrir la porte de la mémoire aux Arméniens de Turquie.» DNA (lire la suite)
«Un itinéraire intime, personnel et engagé.» L’Humanité (lire la suite)
«Un récit personnel et autocritique.» La Vie (lire la suite)
«Elle pousse le lecteur à réfléchir sur ce que représente le vivre ensemble aujourd’hui en Turquie mais aussi en Europe.» Ouest France
«Un témoignage longuement mûri sur les Arméniens en Turquie.» Le Bien public