«Savoir-vivre et discrétion.» Pour Leo Pontecorvo, brillant professeur de médecine et père de famille respecté issu de la bourgeoisie juive romaine, les excès et les incartades ne font pas partie du programme. Mais un soir il apprend, par le journal télévisé, qu’une gamine de douze ans, petite amie de l’un de ses fils, l’accuse d’avoir tenté de la séduire. Un gouffre s’ouvre sous ses pieds. Rien dans sa vie ne l’a préparé à affronter une situation aussi humiliante. Rien ne l’a préparé à se battre en général. Au lieu de clamer son innocence, Pontecorvo se replie sur lui-même et se remémore comment le piège s’est refermé sur lui, entre l’indispensable et trop raisonnable femme, la fillette mythomane, les clinquants parents de l’accusatrice, l’intraitable magistrat, l’avocat pervers… Si la justice est aveugle, l’injustice l’est aussi.
Dans ce roman magistral, Alessandro Piperno s’est surpassé.
À propos
PRIX DU MEILLEUR LIVRE ÉTRANGER 2011
«Impertinent, facétieux, provocateur, Piperno est surtout un observateur passionné de la réalité, de ses paradoxes et de ses ambiguïtés.» Le Monde
«Son précédent roman avait impressionné, celui-ci est extraordinaire.» Le Figaro Magazine
«Le fils spirituel de Moravia se nomme Alessandro Piperno.» L’Express
«Son écriture inventive, son sens de la digression, ses points de vue polyphoniques font de Persécution un roman très contemporain sur la chute d’un homme et la fin d’un monde.» Télérama
«Les grands écrivains sont faits de ce bois-là.» Elle
«Il nous fait toucher du doigt les ravages que peut entrainer une mécanique médiatique devenue folle, invitant à une réflexion salutaire sur la fragilité de la «réussite».» Marianne
«Il nous captive avec la déchéance d’un honnête homme.» Le Canard enchainé
«Œuvre d’un moraliste capable de manier aussi bien l’ironie que la tragédie, Persécution force l’admiration.» Le Journal du dimanche
«Styliste et architecte accompli, Alessandro Piperno joue sur tous les tableaux avec une identique maestria.» Livres Hebdo
«Il décrit avec une acidité salvatrice une société de la rumeur et de l’image.» Transfuge
«Il brosse une peinture acide de la bourgeoisie juive romaine, de ses paradoxes sociaux ou moraux.» Lire
«Alessandro Piperno s’impose comme l’une des voix majeures de la littérature italienne contemporaine avec ce roman qui analyse la logique perverse de la folie, intime comme sociale.» Mediapart
«La langue sinueuse de Piperno, qui s’enroule sur les émotions comme un serpent sur sa proie, distille lentement mais sûrement son venin.» Focus Vif
«Persécution évoque avec une ironie vacharde le calvaire d’un homme, en proie à la rumeur et à la perversion enfantine, dans un monde gangrené par les jalousies et les clivages sociaux. » Technikart
«Un roman implacable qui incite à la réflexion plus qu’au jugement.» Version Femina
«Sans rien sacrifier au pittoresque, le romancier nous conduit tel un Orphée égaré en les régions les plus obscures de l’âme.» Sud Ouest Dimanche
«Dans ce roman sidérant, Piperno ausculte avec ironie et férocité les bassesses de l’âme humaine dans toute sa complexité et son ambivalence.» La gazette Nord-Pas de calais
«Avec une écriture limpide, l’auteur sonde l’âme humaine avec éclat.» La Charente Libre
«Piperno a 39 ans, il fume la pipe comme Simenon, lit Philip Roth et écrit sur Proust. Cela se voit.» Le Magazine Littéraire
«Une écriture aiguisée et une ironie aussi vacharde qu’élégante. Réjouissant !» Nice-Matin
«Jusqu’aux dernières lignes, la morale est absente de ce roman cruel, comme si, pour son auteur, le bon sens avait disparu au profit des apparences dans cette société italienne du milieu des années 1980, qui préfigure aussi celle d’aujourd’hui.» La Croix
«Piperno traite de la solitude, du judaïsme, de l’imposture. Il fait ça avec des ruses de serpent, grâce à la voix d’un mystérieux narrateur.» Le Figaro littéraire
«Un thriller sociologique captivant qui révèle un art consomme de l’exploration des mécanismes psychiques.» La semaine
«Cher Piperno, je dois l’admettre: avec Persécution tu t’es surpassé.» Vanity Fair
«Son écriture est un serpent qui vous enroule.» Gioia
«Il s’agit là de l’œuvre la plus importante de ces dernières années.» Liberazione