Principe de suspension
«10% de talent, 90 % d’efforts.» C’est la devise de Thomas pour défendre son usine et ses salariés. Depuis qu’il a racheté Packinter, une PME de la filière plastique, il lutte pour conjurer le déclin de l’industrie dans sa région du Grand Ouest. Un hiver pourtant tout bascule, et il se retrouve dans la chambre blanche d’un service de réanimation, relié à un respirateur. À ses côtés, Olivia, sa femme, attend son réveil. Calme, raisonnable, discrète. Comme toujours. Dans ce temps suspendu, elle revit les craintes des ouvriers, les doutes de Thomas, les trahisons intimes ou professionnelles qui les ont conduits jusqu’à ce grand silence, ce moment où se sont grippés le mécanisme des machines et la mécanique des sentiments. Parce que la vie s’accommode mal de l’immobilisme, il faut parfois la secouer un peu, selon le «principe de suspension».
Un premier roman juste et subtil sur le blues du petit patron et le fragile équilibre du couple.
À propos
«Principe de suspension réussit à maintenir constamment l’équilibre entre l’analyse sociologique et l’étude d’une destinée individuelle.» Le Monde (lire la suite)
«Le premier roman de Vanessa Bamberger surprend car il tranche.» Libération (lire la suite)
«Une fresque sociale pleine d’un espoir revigorant.» Le Figaro Magazine (lire la suite)
«Elle conjugue roman social et conjugal.» Elle (lire la suite)
«Ce roman est une petite mécanique de précision, subtile, poétique et tranchante.» Marie-Claire (lire la suite)
«L’auteure n’apporte pas de réponse, et détaille avec une froide distance toute la complexité d’un naufrage.» Le Matricule des anges (lire la suite)
«Un premier roman tout en délicatesse psychologique et justesse sociale. Un petit roman dense et très contemporain. Page des libraires, Librairie Lamartine (Paris)
«Un récit implacable.» L’Alsace (lire la suite)