Retour en Irak après quinze ans d’absence. Des retrouvailles? Oui, mais amères. Comment serrer dans ses bras sa grand-mère irakienne quand on est affublée de l’uniforme de l’occupant? Comment ne pas sentir les regards haineux en traversant les villages dans des véhicules blindés? Comment se limiter à son rôle d’interprète quand on assiste à des interrogatoires brutaux? Zeina est pourtant convaincue de participer à une juste cause: déboulonner le tyran. Mais passés quelques jours dans le pays de ses ancêtres, ses convictions sont ébranlées, ses repères brouillés, son identité en lambeaux…
Dans une langue percutante, Inaam Kachachi nous offre, à travers le double portrait d’une femme et d’un pays déchirés, le roman de la blessure irakienne.
À propos
«Voilà qu’un extraordinaire éclair d’écriture nous arrache à l’indifférence. Dans l’un des plus beaux romans de la rentrée, Inaam Kachachi met en scène la double tragédie de sa terre ntale : l’ échec américain et l’humiliation irakienne.» Marianne
«On se laisse gagner par ce roman qui dessine avec justesse et émotions les déchirements d’un pays et d’une femme à jamais entre deux rives.» Le Monde
«L’écrivaine irakienne Inaam Kachachi sait dire comme personne la déchirure irréductible entre deux mondes que tout oppose, la plaie jamais refermée que les immigrés portent en eux, le sentiment d’éternel exil de soir.» La Vie
«D’une écriture moyen orientale lyrique, l’auteur évoque avec force ce dialogue difficile entre le monde arabe et l’Amérique de Bush, contrée à la fois haïe et fantasmée comme pays de cocagne et de liberté.» La Tribune
«Ce roman évoque aussi avec brio toute la difficulté à se trouver une identité quand on se sent étranger dans le pays où l’on vit comme dans le pays où l’on est né.» Virgin Megastore, Lire