Tous nos hiers
Avant la guerre, tout allait bien sans qu’on le sache. Ippolito, Concettina, Giustino et Anna vivaient au rythme des lubies de leur père, persuadé de faire enrager Mussolini et les «crapules» fascistes en rédigeant ses mémoires. De l’autre côté de la rue, dans la maison de leur richissime père, Emanuele, Giuma et Amalia jouaient au tennis de table et composaient avec les migraines de leur «maman chérie». Les deux fratries s’épiaient, s’apprivoisaient, liaient des amitiés aussi fortes que les liens du sang et pensaient entrevoir un avenir prometteur. Mais tout ça c’était avant. Avant d’être engloutis par la noirceur du fascisme et le vacarme de la guerre.
Natalia Ginzburg (1916-1991) occupe une place centrale dans la littérature italienne. Autrice de romans, de pièces de théâtre et d’essais, traductrice de Proust et de Flaubert et éditrice, elle écrit son premier roman en 1942. Son troisième roman, Tous nos hiers, paraît en 1952. En 1963 elle remporte le prix Strega pour Les Mots de la tribu.
À propos
«Un magnifique roman qui frappe par la nouveauté de son ton. » Le Temps
«Tous nos hiers est le roman parfait.» Sally Rooney