Dans «l’entre-deux-guerres», dans une famille de la bourgeoisie juive parfaitement intégrée au point d’en avoir presque oublié ses origines, la vie est aisée, l’élégance et la discrétion de mise. Le monde, qui parade gaiement durant ces «années folles», paraît sans faille. Pourtant quelque chose se lézarde. Et les signes de l’anéantissement sont là. D’abord la Grande Crise. Ensuite les mesures raciales. La famille admirée et adulée du narrateur, un petit garçon, va bientôt voir des amis lui tourner le dos, comme le Commendatore Attila. Ou d’autres dont le regard s’assombrit, comme monsieur Alzheryan. Ce chef-d’oeuvre de la littérature italienne raconte avec finesse la brutale et tragique déchéance d’êtres qui, pris dans un quotidien trop rassurant, n’avaient rien vu venir.
À propos
«Il explore dans une langue songeuse et précise, avec une sensibilité très proustienne en somme, pour mieux en démêler les trompe-l’œil et les prestiges. » Le Matricule des anges
«Un chef-d’œuvre de la littérature italienne signé Alberto Vigevanni.» La Libre Belgique